RGSF et ONF : échanges et visites sur le Grand Site de France du Marais poitevin

C'est dans le cadre de leur partenariat que l'Office national des Forêts et le Réseau des Grands Sites de France se sont retrouvés sur le Grand Site de France du Marais poitevin. L'occasion pour eux d'échanger sur un exemple très concret de projet territorial fondé sur le paysage, et de gestion fondée sur les principes de développement durable.

 

marais poitevin-ONF-RGSF

A bord d'un chaland-bétaillère

Un partenariat pérenne

 

Depuis 2008, le Réseau des Grands Sites de France et l'Office national des forêts ont engagé une coopération portant sur la mise en œuvre du label Forêt d'Exception®. Créé par l'ONF, celui-ci vise à préserver et mettre en valeur les forêts domaniales les plus emblématiques. Grâce à ce partenariat, l'ONF bénéficie de l'expérience des Grands Sites de France en matière de préservation, gestion et mise en valeur des sites patrimoniaux, dans une démarche de développement durable.

C'est dans le cadre de cette coopération qu'une douzaine de paysagistes de l'ONF ont été accueillis les 5 et 6 juin par le Grand Site du Marais poitevin et le RGSF pour deux jours d'échanges et de visites. Labellisé Grand Site de France depuis 2010, le Marais poitevin offre un exemple très concret de projet territorial fondé sur le paysage remarquable du marais, et de gestion fondée sur les principes de développement durable.

"Nous travaillons avec la même approche par le prisme du paysage, même si nous ne sommes pas toujours dans les mêmes milieux" indiquait Christèle Gernigon, en charge du réseau paysage et du label Forêt d'Exception® au sein de l'ONF.

 

Visites et rencontres sur le Marais poitevin

 

Guidé par Sandrine Guihéneuf, directrice technique du Syndicat mixte du Parc interrégional du Marais poitevin, le groupe a pénétré le cœur du marais à bord du chaland-bétaillère, créé par le parc pour permettre aux éleveurs de conduire leurs bêtes dans les petites parcelles enclavées du marais, le pâturage constituant un enjeu majeur d'entretien du paysage et d'ouverture des milieux favorable à la biodiversité.

La visite s'est ensuite poursuivie par la découverte de la réhabilitation des ports dans chaque village, les aménagements très sobres et qualitatifs permettant l'accueil de plus de 850.000 visiteurs chaque année, avec une minimisation de l'impact tout à fait remarquable (aires pour camping cars, stationnements...). La journée s'est achevée par la visite du sentier d'Amuré accessible aux personnes en situation de handicap, et de la briqueterie de La Grève-sur-le-Mignon, aujourd'hui centre de formation et de sensibilisation à l'éco-habitat, rénovée dans le cadre d'un chantier d'insertion.